Présentation de notre invité
Bonjour Kim-Laurent, pour commencer, pouvez-vous décrire en quelques mots votre rôle au sein de SPI Group ainsi que l’activité de l’entreprise ?
Je suis chef de projet innovation chez SPI.
SPI Group est une entreprise de logistique et de conditionnement pour des grands groupes de l’agroalimentaire, des cosmétiques, de la grande distribution, etc.
Mon rôle au sein de SPI Group est la transformation numérique du métier de la QSE principalement. Avec l’évolution et le renforcement des enjeux du groupe pour la digitalisation, mes projets balayent un périmètre plus large à travers le groupe et le service.
Le périmètre du projet
Pouvez-vous maintenant brosser rapidement les contours du projet immersif que vous avez mené et les enjeux auxquels il devait répondre ?
Le projet immersif mené est la digitalisation du livret d’accueil destiné aux intérimaires et nouveaux arrivants. Le principal enjeu est l’attractivité du groupe SPI, notamment pour les métiers opérationnels.
Un préboarding en VR ?
En quoi vous est-il apparu que la modalité immersive apporterait une plus-value dans cette démarche ?
Plusieurs raisons m’ont amené à choisir l’immersif.
La première est le côté innovant. Étant dans un marché très concurrentiel et du fait de la taille de SPI, qui est bien plus petit que nos principaux concurrents, nous devons nous démarquer.
Deuxième point, c’est le côté ludique et visuel qu’apporte l’immersif. En effet, pour toucher le plus de monde, nous devons rendre accessibles au maximum les informations importantes que nous souhaitons véhiculer à travers nos livrets d’accueil (consignes de sécurité, de qualité, d’hygiène, etc.).
Le choix de Speedernet Sphere
Par ailleurs, vous avez choisi d’utiliser Speedernet Sphere pour créer votre expérience immersive. Qu’est-ce qui a motivé l’adoption de cet outil ?
J’ai découvert Speedernet Sphere lors d’un événement privé ayant pour thème l’innovation. J’ai tout de suite vu le potentiel de l’outil par rapport à notre besoin de redynamiser le livret d’accueil de manière simple et maîtrisée.
Ce qui est drôle, c’est que quelques semaines avant, je m’étais penché sur le sujet du 360° en essayant dans mon coin de créer des expériences avec des outils que je maitrisais déjà (Unity3D) et j’avais découvert la base de ThreeJS pour voir jusqu’où il était possible d’aller.
Finalement, Speedernet Sphere répond totalement au besoin et de manière très efficace étant donné que je suis seul pour la création de contenus (pour l’instant).
Le pilotage du projet
Pouvez-vous nous parler des étapes de création de votre expérience VR ? Comment avez-vous organisé et mené votre projet à bien dans un environnement industriel nécessairement à fortes contraintes ?
Pour les sites qui ne disposent pas de ressource humaine pour porter ce genre de projet, je me charge de créer l’expérience du storyboard au déploiement.
A ceux ayant de la ressource, je propose qu’ils prennent en charge la création du storyboard pour les impliquer dans le sujet et d’avoir leur expertise afin de proposer une expérience la plus adaptée possible aux spécificités du site.
Le site s’occupe aussi de préparer les lieux de capture (nettoyage, rangement, etc.).
Le rôle du logiciel
Durant la vie de ce projet, quelle a été votre expérience avec Speedernet Sphere en termes d’accompagnement et de conseils ? En quoi cela a-t-il participé à la réalisation de cette expérience ?
L’équipe Speedernet Sphere est très réactive et disponible pour répondre à mes questions tout au long de la création des expériences.
Déploiement des contenus
Comment est déployé ce module et dans quel cadre est-il diffusé ?
L’expérience est envoyée aux intérimaires et nouveaux collaborateurs avant leur arrivée sur site et est réalisée principalement sur téléphone, tablette ou PC. Il s’agit de préboarding.
Du côté des apprenants
Quelles sont, selon vous, les forces de ce projet pour vos publics ? Vous ont-ils déjà fait des retours ?
La force du projet réside dans la capacité à véhiculer des informations importantes de manière ludique et accessible.
Pour vous donner un exemple, j’utilise quelques scènes en vidéo 360° afin de capter le bruit, le mouvement et les conditions de travail afin d’éviter au maximum le problème des intérimaires qui quittaient le site en cours de journée, ce qui alourdissait parfois jusque-là la production.
Ainsi, les candidats viennent avec une connaissance déjà avancée de leur lieu de travail et de sa configuration, ce qui fait gagner du temps à tout le monde.
En conclusion
Pour conclure, quels conseils donneriez-vous à d’autres professionnels du monde de l’industrie qui voudraient se lancer dans l’immersive learning ?
Je n’ai pas de conseil en particulier à part qu’il faut oser essayer. Le monde de l’immersive learning est de plus en plus accessible, le monde de l’industrie s’engage de plus en plus dans la digitalisation et les process digitalisés prennent de plus en plus de place dans nos quotidiens. Je pense que c’est un excellent moment pour essayer l’immersive learning.
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