Avec l’arrivée de nouvelles variables dont la possibilité de mettre de l’aléatoire dans la dernière mouture de Speedernet Sphere, il nous paraît intéressant de voir avec vous quelques bonnes raisons d’utiliser le hasard dans vos modules d’immersive learning.
Un peu de contexte :
Imaginez un instant. Vous avez passé du temps à créer une expérience immersive pour vos apprenants. Vous lancez votre module VR. Un premier participant fait l’expérience qui est renvoyée sur un écran pour que le reste du groupe puisse en profiter. Vous avez préparé des choix à faire, des objets à trouver, des éléments de dialogue à sélectionner bref, vous vous êtes donné à fond pour que ce module soit captivant et mobilise les connaissances de votre public.
Le premier a fini son tour. Vous proposez à quelqu’un d’autre de faire l’expérience… Il sait déjà où sont les points d’intérêt et en deux coups de cuiller à pot, il roule sur le module.
Autant dire que le troisième y va avec éventuellement la curiosité de mettre le casque, mais soyons francs, l’intérêt pédagogique n’y est plus… Si seulement l’expérience pouvait changer à chaque lancement n’est-ce pas…
Eh bien, parlons de ça voulez-vous ?
L’idée de l’aléatoire est de proposer à l’apprenant des embranchements dans son parcours dont le résultat sera défini au hasard parmi un ensemble de possibilités créées en amont par le concepteur du module.
Comme dans un jeu vidéo où ce qu’il y a derrière une porte pourrait changer d’une partie à l’autre.
Raison 1 : La rejouabilité grâce à l’aléatoire
Le premier avantage de cette intervention du hasard dans le parcours de l’apprenant est comme évoqué à l’instant, de lui offrir des expériences différentes d’une session à l’autre. Il aura donc un panel plus ou moins large de scénarios disponibles voire même la possibilité d’entrer dans des scènes organisées de façon totalement différentes à chaque fois.
Cette première particularité permet donc d’utiliser plus longtemps un même module (et pas de devoir le changer au bout de deux sessions ou de l’utiliser dans un groupe sans craindre que le second à passer se contente de reproduire ce que le premier a fait.
Cela évitera également un effet d’apprentissage par cœur de certains apprenants qui pourraient ainsi compter sur leur mémoire à court terme plutôt que sur la mobilisation des notions à acquérir.
Dans ce livre blanc, vous découvrirez comment concevoir des modules immersifs qui offrent à vos utilisateurs une expérience plus confortable et efficace.
Raison 2 : L’adaptabilité de l’apprenant
En utilisant à bon escient l’aléatoire, l’apprenant sera, comme évoqué plus tôt, confronté à un scénario différent à chaque session. Il devra faire montre d’adaptabilité pour relever les différents défis qui lui seront proposés. Impossible d’appliquer une recette toute faite pour aller au bout de l’expérience. Il va falloir imaginer trouver des solutions, utiliser véritablement ses connaissances !
Cela est d’autant plus utile que les expériences sont courtes et intenses en interactions. Ainsi, une chasse aux risques ou autre escape game prendra une autre dimension si les POI (Point Of Interest = point d’intérêt) à trouver changent à chaque fois.
Imaginez qu’il faille trouver les bons outils pour lancer une recette de cuisine par exemple. Eh bien si les éléments changent de place à chaque session, il peut être intéressant de proposer à l’apprenant de commenter ce qu’il voit.
Si un produit fragile se trouve en dehors de la zone de froid ou si un couteau se trouve dans un endroit incongru, il sera possible d’interroger l’utilisateur et de lui demander ce qu’il envisagerait pour faire en sorte que ce genre de bizarreries n’arrivent plus (faire une session de sensibilisation spécifique ? Dessiner la silhouette des ustensiles sur les zones de rangement ? Apposer des éléments d’information aux bons endroits dans la cuisine ?)…
Raison 3 : La concentration due à la variation
Bien sûr, s’il faut s’adapter et découvrir une nouvelle configuration à chaque fois, la curiosité et la concentration de l’apprenant se trouveront fortement stimulées. Le cerveau aimant la nouveauté, lui proposer grâce à l’aléatoire des combinaisons permettant un nouveau casse-tête, une nouvelle enquête, une nouvelle situation ne peut que lui donner envie de se focaliser sur le moment d’apprentissage.
Vous aurez donc un public plus attentif, qu’il soit sous casque ou pas d’ailleurs.
Raison 4 : Le plaisir de résoudre de nouvelles problématiques
On l’a dit, la lassitude due à la répétition est un ennemi de l’apprentissage (on a déjà parlé du plaisir côté concepteurs). Tandis que le nouveau… Les amateurs de jeux vous le diront, chercher les différentes fins d’un jeu vidéo ou en voir le prochain niveau, explorer les différentes configuration d’un jeu de plateau, tout ceci est addictif…
Et si vous pensez que vos publics ne sont pas joueurs, n’oubliez pas que comme vous ils ont chacun un téléphone dans la poche et qu’il est plus probable qu’ils aient téléchargé au moins un jeu vidéo dessus ces 30 derniers jours plutôt qu’une application de to-do list.
Produire plus que ce qui sera utilisé
Alors oui, bien sûr pour qu’il y ait aléatoire, il faut qu’il y ait du choix. Il faut donc prévoir suffisamment de scènes et d’éléments pour que les changements soient visibles. Mais avec un outil qui permet un workflow rapide et fluide, vous verrez que l’investissement en temps sera facilement rentabilisé entre la rejouabilité de votre module et les apports pédagogiques que nous avons évoqué dans cet article.
Prêts à tenter l’expérience ? N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir votre période d’essai de Speedernet Sphere et à vous inscrire à nos prochains webinars de découverte de l’outil !
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